Saturday, June 16, 2007

Parizeau Doesn't Regret Attack on Trade Union Freedoms

Le Devoir does a great job at reporting interesting minor exchanges. Don't knock the former Quebec Premier for being a separatist, knock him for his attack on trade union freedoms in the 1980s.


M. Parizeau était invité par les membres du Syndicat de la fonction publique (SFPQ) réunis en colloque à expliquer sa vision du rôle de l'État. Devant une salle à moitié vide, il a répondu à l'appel en présentant une allocution d'une quarantaine de pages, dans laquelle il a retracé l'évolution de l'État québécois depuis la Révolution tranquille. Par la suite, M. Parizeau s'est levé et est retourné au lutrin pour répondre aux questions des syndiqués. L'un d'eux lui a reproché d'avoir été l'artisan des coupes salariales sans précédent, de l'ordre de 20 %, en 1982-83, et lui a demandé de faire amende honorable. Toutefois, loin de s'excuser, M. Parizeau en a remis en tournant en ridicule la demande du fonctionnaire. Ces événements sont survenus il y a 25 ans, alors que le Québec traversait «la pire récession depuis la Deuxième Guerre mondiale», a-t-il fait valoir. «On ne va pas maintenant commencer des séances de pénitence nationale», a-t-il dit. «Quand même!»

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